Chers parents,
Ces deux dernières années ont exposé aux écrans davantage d' enfants du fait de la pandémie. De nouveaux usages des écrans et de nouveaux équipements sont maintenant omniprésents même auprès des plus jeunes.
Ce qui sans surprise, expose davantage de mineurs aux contenus criminels de tous ordres. La régulation de ces contenus, elle, se voit dépassée par l'ampleur des dégâts tant le contournement des règles se multiplie par tous les canaux. On voit par exemple dans les cours de récréation, des enfants de primaire échanger sur des visionnages à caractères délictueux ou crimninels sans que le contrôle parental ou le contrôle des plate-formes elles mêmes ne parviennent à tout filtrer dans les temps qui s'imposent. Que faire alors? en tant que parents, plus que jamais, nous devons prendre les devants et ne par hésiter à créer des groupes de prévention dans les écoles en étroite collaboration avec le personnel encadrant. Nous devons au sein de la cellule familiale démystifier les questions tabous et inviter l'enfant dans le débat sur les images traumatisantes ou déviantes. A défaut de communication possible au sein de la famille, tournez vous vers des professionnels en psychologie, philosophie, littérature etc pour aider les enfants à mettre des mots et surtout des jugements éclairés sur ce qu'ils ont vus malgré eux. Il est urgent de ne plus laisser les enfants seuls face à cette surexposition numérique incontrôlée. Les dégâts psychologiques et sociétaux sont déjà dramatiques (dépression, tentative de suicide, anorexie, boulimie, toxicomanie, ultra violence etc).